Fusions Acquisitions

FAQ

Vous avez encore des questions au sujet des Fusions Acquisitions ?
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  • Camille a écrit

    BonjouR M. Ceddaha, Je possède la 5ème édition de votre ouvrage, je voulais savoir où il était possible de se procurer les réponses aux questions des différents chapitres et notamment celles des 40 questions présentes à la fin. Je ne vois que les réponses concernant la dernière édition sur ce site, ce ne sont pas exactement les mêmes. Merci beaucoup. Cordialement, Camille

    • Bonjour Camille

      Merci de votre intéret pour mon ouvrage
      Vous trouverez sur le site les réponses aux questions de chaque chapitre et au 40 questions de la 6 ème édition que je vous invite à vous procurer 
      Bonne continuation

  • Roberta a écrit

    Bonjour professeur Existe-t-il une version anglaise de votre livre ? Si non, avez-vous une recommandation d'un livre sur les fusions et acquisitions en anglais ? Merci beaucoup !

    • Bonjour

      Merci de votre intérêt pour mon travail
      Vous trouverez à la fin de chaque chapitre de mon ouvrage une bibliographie comportant des ouvrages en anglais
      L'ouvrage de référence est celui de P. Gaughan Mergers and Acquisition Wiley 7th edition
      Bonne continuation
      FC

  • Hajar a écrit

    Bonjour monSieur ceddaha, Je dois realiser un memoire sur le financement Les fusiOns acquisitions. Vous pouvez me conseiller Lequel de vos livres . Est ce que vous donnez des cours a distance pour des particuliers ? Je vous REMERCIE d’avance Pour votre reponse .

    • Bonjour

      Merci de votre intéret de mon travail

      Je vous recommande la 5ème et dernière édition de mon ouvrage Fusions Acquisitions et notamment la dernière partie

      Je ne donne pas des cours à distance pour les particuliers et mes enseignements se limitent à Sciences Po et HEC

      Bonne continuation

      F. Ceddaha
       

  • Mahamadou a écrit

    Ignorant les questions fiscales, un actionnaire ayant une participation majoritaire de 51 % dans une société serait-il préférable d'acheter une autre société ou de fusionner avec elle ?

    • Bonjour si un actionnaire a  51% du capital d'une entrepriise, il préférera que l'entreprise s'endette pour éviter d'être dilué lors d'une fusions

      Bonne continuation 

      FC

  • alban a écrit

    Bonjour, je viens de faire l'acquisition de la cinquième édition de votre ouvrage que j'apprécie autant que le Vernimmen et je souhaitais savoir s'il était possible d'accéder directement aux réponses relatives aux questions relevant des pages 465 à 467, même si j'ai bien compris que les réponses considérées se trouvaient dans votre livre. Merci et bonne soirée.

    • Bonjour 
      Merci de votre intérêt pour mon travail

      Les réponses aux questions des pages sur 465 à 467 sont sur le site  dans la section "Le livre" après le dernier chapitre !
      Bien cordialement


      FC

  • ROLANDE a écrit

    Bonjour, JE nomme Rolande LATTE et JE SUIS EN COLLECTE D'INFOS POUR MON MEMOIRE? THEME: LES ACTIONNAIRES MINORTAIRES ET LES OPERATIONS DE HAUT DE BILAN, POUVEZ VOUS ME SUGGERER QUELQUES LIVRES A LIRE QUI POURRONT M'AIDER? Et encore merci pour ce livre, il est super pour nous qui voulons exercer le métier de BANQUIER D'AFFAIRE, c'EST la troisième fois que je le lie. LUI ET LE VERNIMMEM SONT MES BIBLES FINANCIERES; BIEN CORDIALEMENT.

    • Bonsoir 
      Merci de votre intérêt pour mon travail

      Je ne connais pas d'ouvrage sur les spécialisés sur les actionnaires minoritaires

      En revanche vous pouvez trouver de nombreux articles financiers et jurdiques sur ce sujet

      Bonne continuation
       

  • Bocar a écrit

    Bonjour, je redige actuellement mon memoire de fin d'etude. quel le edition de vos ouvrages me permet de trouver les meilleures informations en fusions acquisitions?

    • Bonjour Merci de votre intérêt pour mon ouvrage La 5ème édition de mon ouvrage Fusions Acquisisions sortie en Septembre dernier est la plus récente Bon travail 

  • pascal a écrit

    Bonjour,

    je fais actuellement une thèse qui porte sur l'évaluation des PME et ETI, principalement en fonction de critères non financiers. Notre bibliotèquedisppose de la 2° édition de votre ouvrage (2007). La dernière édition apport-t-elle des avancées au plan théorique? Si oui est elle disponible en version numérique?
    Parallèlement je suis à a recherche de tout ce qui est écrit (lives, articles...) sur le sujet et qui serait spécifiquement tourné vers les PME...

    Merci d'avance

    • Bonjour plus de 8 ans après la crise financière, vous imaginez que l'édition que vous avez dans votre bibliothèque n'est plus d'actualité ! Les cas, les exemples et la règlementation tout a changé !
      Sur les PME/ETI, la BPI a publié pas mal de choses car c'est son segment de prédilection. Il y aussi une étude de l'Institut Montaigne qui date de 3 ou 4 ans
      Bonne continuation !

  • Montasser a écrit

    Avec les taux qui sont très bas (obligation France 10 ans a 0.7%), quel risk free rate prendre pour calculer le WACC d'une société française ??

    • Bonjour
      Merci de votre question. Les marchés financiers ont intégré que le taux sans risque était anormalement bas en raison de l'abondance des liquidités émises par les banques centrales. C'est la raison pour laquelle la prime de risque euro reste élevée proche de 7% alors que la rémunération du temps est quasi nulle. Je vous renvoie à la page 149 de la dernière édition de Fusions Acquisitions Scission Bonne continuation

  • Charles a écrit

    bonjour, chargé de travaux dirigés dans une école, puis-je, et à quelles conditions, utiliser ou m'inspirer de vos cas pratiques ?
    Merci

    • Bonsoir,

      Merci de votre question. N'hésitez pas à utiliser les cas figurant dans l'ouvrage mais je vous remercie de mentionner votre source comme c'est l'usage.

      Bonne continuation

  • Olivier a écrit

    Bonjour Monsieur et merci pour la qualité de votre ouvrage et de vos interventions (j'en ai suivi 1 à HEC).
    Voila ma question : comment valoriser au cours du temps (année 1 à dernière année) un contrat de distribution à durée déterminée (10 ans) mais avec un option de renouvellement.
    La croissance des revenus est importante d'une année sur l'autre (marché en pleine croissance).
    Si je rachète ce contrat, quelle valeur lui donner et avec quelle taux d'actu?
    Merci pour vos lumières car le DCF me paraît la bonne méthode sans la valeur terminale mais il faut valoriser l'option de renouvellement surtout si le marché croît comme attendu.
    Bien cordialement

    • Bonjour Olivier
      Merci de votre question. je suggère de valoriser en priorité le contrat sur les 10 années par le DCF pour mesure de prudence en prenant une valeur finale nominale (actif économique de fin de concession). Si le contrat s'est bien passé les Parties le renouvelleront mais il y aura certainement renégociation de part et d'autre dont vous ne maîtrisez pas les termes et donc il est difficile de pricer l'option de renouvellement car il est peu probable que les marges de distribution restent identiques sur des volumes plus importants. Par ailleurs un concurrent peut arriver sur le marché..
      Bonne continuation

  • Olivier a écrit

    Bonjour, les fonds d'investissement étudiant une opportunité parlent de "Current Trading" et de "CA embarqué", pourriez-vous svp définir ces 2 expressions? Merci d'avance.
    O.C.

    • Bonjour
      Ces deux expressions sont en effet fréquentes. le current trading est en réalité en un mot franglais pour désigner le chiffre d'affaires et/ou d'autres agrégats du compte de résultat à date, notamment par rapport à une prévision annuelle.
      Le CA embarqué n'est pas une notion comptable mais une notion économique : c'est le chiffre d'affaires d'ores et déjà acquis sur un horizon de temps donné compte tenu des contrats signés ou des commandes en cours mais non encore facturés.
      Bonne continuation

  • Florent a écrit

    Bonjour,
    existe t'il un site de référence proposant les taux d'actualisation appropriés à chaque secteur d'activité, incluant la moyenne de rémunération dettes / equity et la prime de risque affectée ?
    merci par avance

    • Bonjour

      Il n'existe pas à proprement parler de site de référence mais voici deux suggestions :
      - le site de Damodaran qui donne des éléments par secteur (http://people.stern.nyu.edu/adamodar/)
      -les chiffres de Elroy Dimson, Paul Marsh and Mike Staunton de la London Business School qui étudient le cout des fonds propres et la prime de risque sur longue période

      Bonne continuation

  • Grégoire a écrit

    Cher Monsieur,

    Etudiant au magistère Banque-Finance de l'Université Panthéon-Assas et me dirigeant vers les métiers de la banque d'investissement je me permets de vous contacter.

    Je fais actuellement des recherches sur les liens qui existent entre la crise que nous vivons et l'évaluation financière.
    Je pense par exemple à la forte volatilité des cours de bourse qui affecte la pertinence de la méthode des comparables. Je pense aussi à l'incertitude qui règne sur notre économie, rendant difficile l'établissement de prévisions de performance et qui affecte, en conséquence, la viabilité de la méthode des DCF.

    Auriez-vous des références sur ce sujet?

    Merci par avance pour votre aide.

    Bien cordialement,

    Grégoire

    • Bonjour

      Merci de votre question très intéressante.

      Je pense qu'il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain et la difficulté de mise en oeuvre des méthodes dans l'environnement actuel est surtout lié à la situation aberrante des marchés actions qui pèse d'une part sur la méthode des comparables et d'autre part sur la prime de risque anormalement élevée dans la méthode DCF et donc sur le coût des capitaux propres . Pour autant, les marchés actions sont le reflet de l'état de l'économie, de la situation financière des entreprises et des taux d'intérêt et il est difficile de corriger ces données au seul motif qu'elle paraissent "a-normales".
      Je vous renvoie à l"ouvrage de Jean-Noel Vieille qui vient de sortir chez Economica et qui s'appelle "Valorisation des Entreprises en Temps de Crise". N'oubliez pas que le diagnostic financier n'est qu'un des volets de l'analyse d'un groupe et la meilleure façon d'évaluer une entreprise est de réfléchir à sa position concurrentielle et à son avantage compétitif !
      Bonne continuation !

  • Thomas a écrit

    Monsieur, heureux propriétaire de votre livre (qui est probablement l'un des plus concis et des plus clairs traitant de la finance d'entreprise!) je suis à la recherche d'un complément d'informations concernant l'impact des synergies dans la création de valeur.
    En effet en cours de rédaction de mon mémoire je cherche des études de cas (corrigées ou non) traitant de ce sujet, plus particulièrement d'un bilan post-acquisition de la création de valeur attendue.
    Pensez-vous pouvoir m'aider à ce sujet?

    Merci par avance,

    TD

    • Merci de votre question et de vos compliments auxquels je suis sensible.
      L'ouvrage de référence sur les synergies est The Synergie Trap de Mark Sirower chez Free Press qui est ancien mais comporte un analyse de la création de valeur ex post. L'ouvrage plus récent (2011) de E. Gomes, Y. Weber, C. Brown et S. Tarba intitulé M&A and Strategic Alliances chez Palgravemacmillan est également intéressant car il possède quelques études de cas
      Bonne continuation

  • Marc a écrit

    Bonjour Monsieur,

    Une question anecdotique mais qui a tout de même son intérêt :

    dans un modèle DCF, si vous dite qu'à l'infini le taux d'inflation est de 2% et la croissance du PIB de 1%, çà veut dire que votre taux nominal est proche de 3% (1,02 * 1,01)
    Etant donné qu'avoir une croissance réel sur le long terme de 1% m'apparait une valeur "minimaliste" enfin il faut l'espéerer.
    Ca veut dire que mon taux de croissance à l'infini doit être de 3% ce qui donne souvent des valeurs terminales trop importantes (même après actualisation au WACC) ce qui enlève souivent toute sa pertinence au DCF....Comment contourner ce problème , si c'est possible ??


    Merci pour vos réponses

    • Vous êtes au coeur de la problématique DCF !
      L'hypothèse de flux normatif et le choix d'une taux de croissance à l'infini condtionne en général plus des 2/3 de la valeur d'entreprise issue d'un DCF. Pour cette raison un horizon de transition qui se traduit par une baisse progressive de la rente en fonction du secteur parait plus intéressant conceptuellement.
      Je vous renvoie aux pages 132 et 133 de la 3ème édition de l'ouvrage qui abordent ce sujet
      Bonne continuation

  • Montasser a écrit

    Cher Professeur,

    Je suis en train de valoriser une societe de services financiers (financement pour les particuliers et les professionnels d'achats de voitures, meubles, immobliler, engins...)

    J'ai lu (notamment sur le site du professuer Damodaran) que la methode pour valoriser les societes financieres et autres banques est celle du "Dividend Discounted".

    Sachant que la societe que je valorise est non cotee et que je n'ai pas d'idee sur le payout ratio, puis-je faire l'approximation d'actualiser l'integralite du resultant net.

    En vous remerciant d'avance pour votre aide precieuse.

    Montasser Khelifi (Un de vos anciens eleves a Sciences Po)

    • Bonjour

      La valorisation d'un établissement bancaire mériterait en soit un livre, surtout dans les conditions de marché actuelles. Néanmoins pour répondre à votre question, les analystes ont l'habitude d'utiliser pour une activité de crédit l'actualisation du Résultat d'exploitation après coût du risque et après impôt minoré des besoins de capitaux propres nécessaires au respect des ratios réglementaires (Bale II ou III) liés à l'activité et au type de risque encouru.
      La simple actualisation des résultats nets ne tient pas compte des exigences des capitaux propres liés au développement de l'activité
      Bonne continuation

  • Montasser a écrit

    Cher professeur,

    quel taux d'actualisation utiliser pour valoriser une obligation cotee et pouvoir ainsi comparer sa valeur "theorique" a sa valeur de marche ?

    En vous remerciant d'avance.

    • Bonsoir
      Si l'obligation est cotée, le mieux est de calculer son taux de rendement actuariel implicite sur la base de dernier cours et de regarder s'il vous parait cohérent avec votre estimation du coût de la dette de la société compte tenu de son risque. Si la cotation n'est pas significative, il faut alors actualiser les flux de l'obligation au coût de la dette qui doit être cohérent avec le rating de la société
      Bonne continuation

  • IBTISSEM a écrit

    Salut Mr,
    je vous remercie enormément pour votre livre trés intéressent.
    En effet, je suis une doctorante en finance et je m'intéresse beaucoup aux opérations de F&A et je suis entrain de chercher un sujet de thèse pertinent. Est ce vous pouvez me proposer un sujet de thèse ou m'aider à chercher un sujet.Je serai reconnaisante.Merci d'avance pour votre aimable assistance.Cordialement Rouine Ibtissem

    • Bonsoir

      Il m'est difficile de vous proposer un sujet sans connaître précisément vos centres d'intérêt.
      Je pense néanmoins que l'analyse de l'évolution entre 2007 et 2011 des modalités de paiement (cash/titres/mixte) dans les opérations de F&A de plus de 50 M€ pourrait être intéressante
      Bonne continuation

  • Olivier a écrit

    Bonjour Professeur,
    Dans une réponse à une question précédente vous dites: "Le lien réside dans la valeur actuelle des synergies attendues dont une partie est rétrocédée aux vendeurs pour les inciter à céder leurs titres à l'acquéreur."

    Pourriez-vous approfondir les points suivants:
    - comment fixez-vous concrètement le taux d'actualisation pour obtenir la valeur "actuelle" des synergies?
    - disons qu'une fois cette opération effectuée les 2 parties soient d'accord sur la valeur des synergies attendues, à partir de là je me demande comment se partage la valeur: 50% pour l'acheteur (cadeau du vendeur) et 50% pour le vendeur (50% ajouté au prix de vente), 100% ajouté au prix de vente?
    - existe-t-il des techniques fiables pour mesurer les couts de "distraction"?

    Merci d'avance, et merci pour votre livre référence!

    • Bonsoir

      Merci de votre question

      Le taux d'actualisation des synergies doit être a minima le wacc de l'activité qui est en cours d'acquisition qui reflète le niveau de risque anticipé du business. Comme les synergies peuvent jugées plus risquées que l'activité habituelle de la société, certains majorent le taux d'actualisation d'une prime supplémentaire de 2 à 3 points.
      Le partage des synergies ne concerne que les opérations en titres dans lesquelles la création de valeur liée au rapprochement se partage proportionnellement à la détention du capital post opération
      Une répartition forfaitaire de type 50/50 n'a pas beaucoup de sens, à l'image d'un mariage dans lequel on s'interrogerait sur les apports respectifs entre chaque conjoint ! Dans les opérations en cash, c'est l'acheteur qui fixe, à travers la prime de contrôle qu'il est prêt à payer, la quote part de synergies qu'il rétrocède au vendeur en amont. Mais après, tout est pour lui !
      Enfin, il n'existe pas de techniques fiables pour quantifier les couts de distractions : ce sont à la fois des coûts cash (salaires des équipes, frais de conseil) et des couts d'opprtunité (le management ne s'occupe plus que du deal et moins de faire croître les ventes...)

      Bonne continuation !

  • Edouard a écrit

    Bonjour M. Ceddaha,
    Je suis étudiant en Corporate Finance à l’ISC Paris. Votre livre est une bible, il m’a beaucoup aidé à préparer mes entretiens et je vous en remercie.
    Ma question concerne la création de valeur. Je suis actuellement en stage, et je réalise des valorisations par DCF sur des entreprises chinoises cotées. Dans l’ensemble, on peut constater que ces entreprises ont des bilans très solides. Certaines ont même une trésorerie tellement importante, que leur dette nette est négative (net cash) et ramène leur VE sous la valeur comptable de leur AC. Cependant, les résultats nets sont plus que positifs et il y a donc une création de valeur (free cash flow positifs). On obtient donc VE0. Peut-on parler de création de valeur dans ce cas malgré une VE inférieure à l’AE ?
    Je vous remercie pour votre réponse.
    Edouard

    • Merci pour votre mail et vos remarques.
      Votre question pose le sujet de la pertinence des bilans comptables des entreprises chinoises et du référentiel comptable utilisé. En effet, si la valeur actuelle des flux futurs d'une entreprise est durablement inférieure à la valeur comptable de son actif économique, soit votre taux d'actualisation est trop élevé, soit le montant comptable de l'actif économique (et notamment celui correspondant aux immobilisations incorporelles) est trop élevé et doit être deprécié car sa valeur est très inférieure au montant inscrit dans les comptes. Comme quoi toute évaluation doit commencer par une bonne analyse financière !

      Bonne continuation dans vos travaux

  • Antoine a écrit

    Bonjour,

    J'ai parcouru votre 3ème Edition avec intérêt dans le cadre de ma future formation SFAF.
    Vous indiquez que la formule du MEDAF permet de calculer Kcp (rentabilité exigé par les actionnaires, soit le coût des capitaux propres).
    Dans le Vernimmen 2010 p707, autre ouvrage de référence, le MEDAF est présenté, de façon tout aussi claire, comme la formule permettant de déterminer le coût du capital (autrement dit, le cout du financement global de l'entreprise, le CMPC en somme)

    Et là, je suis perdu.
    Cout des fonds propres (cost of equity) ou cout du capital (wacc) avec le MEDAF ?

    Merci de votre réponse
    Antoine

    • Bonjour et merci de votre question. Le principe du MEDAF peut se décliner sur tout type de taux de rendement exigé que ce soit le coût des capitaux propres, le coût de la dette ou le coût du capital. Il est fondé sur l'idée que le taux de rendement exigé par un investisseur diversifié dépend de la rémunération du temps et d'une prime de risque qui dépend elle même du niveau de risque de l'actif et en particulier de sa sensibilité au risque systématique c'est -à dire au risque non diversifiable.

      Bonne continuation !

  • Regis a écrit

    Bonjour,
    Lorsque l'on veut evaluer une societe par la méthode des DCF, et que cette société prévoit une forte croissance pour les 5 années futures (Business Plan), quel taux de croissance à l'infini faut-il prendre pour la valeur terminale ?
    Un taux proche de la croissance du BP (donc fort) ferait exploser la valeur terminale, et un taux de 2% à 3% (généralement ce que l'on observe dans les rapports d'experts) semble incohérent par rapport au Business Plan.

    Merci pour vos conseils.
    Cordialement

    • Merci pour votre question.
      Comme vous l'indiquez la croissance à l'infini ne peut être identique à la croissance vigoureuse des années de l'horizon explicite. On ne passe pas d'un coup de 15% de croissance par an à 2% à l'infini!. Il convient de ménager un horizon de transition dans lequel la croissance ralentit les marges se stabilisent voire baissent, le BFR se réduit ainsi que le niveau d'investissement.
      Cet horizon de 3-5 ans permet ensuite d'arriver au flux normatif qui représente en effet la capacité de l'entreprise à maturité de générer un cash flow avec une croissance nominale faible. Si une entreprise de la zone euro croit à l'infini à plus de 2%, elle croit plus vite que son économie de référence et donc va devenir plus grosse que Siemens !
      Bonne continuation

  • Régis a écrit

    Bonjour Monsieur,

    Lorsque ROCE = TRI doit-on conclure que l'Actif Economique ne produit pas de valeur et n'en détruit pas ?
    Mais si dans le même temps ROCE = TRI > Wacc il y a bien création de valeur ?
    Comment donc interpréter ROCE = TRI ?

    Merci par avance pour votre réponse.
    Cordialement

    • Bonsoir
      Merci de votre question
      Il ne faut confondre le TRI d'un projet donné et le WACC d'une entreprise dans sa globalité. Le TRi d'un projet est en réalité le ROCE marginal de l'actif économique investi dans ce projet. Par conséquent si le TRI d'un projet ou son ROCE est supérieur à son wacc qui peut être différent du wacc moyen de l'entreprise car le projet présente un risque différent du risque moyen de l'entreprise, il y bien création de valeur.
      Si le projet présente un TRI ou un ROCE égal à son cout moyen pondéré du capital, le projet ne créée ni de détruit de valeur, il vaut son actif économique comptable
      Bonne continuation !

  • Pierre a écrit

    Monsieur,
    Je m'intéresse de près aux décotes minoritaires (et leur pendant,la prime de controle). Quelles sont les évolutions depuis les dernières années et comment pensez vous qu'elles vont évoluer?
    Pensez vous que certains éléments de la crise peuvent renforcer ou diminuer leur valeur?
    En effet, les théories sur ces décotes (et sur les primes majoritaire) sont nombreuses, mais il est difficile de trouver des informations sur l'actualité...
    Merci infiniment.
    Pierre

    • Merci de votre question sur un sujet important. Je vous renvoie à l'étude de 2009 sur le traitement des minoritaires en période de crise disponible sur le site de la SFEV (www.sfev.org) ainsi que celle mentionnée dans la bibliographie du chapitre 10 de la troisième édition qui est très complète. Selon moi, la crise a rendu l'aversion au risque d'illiquidité plus importante et donc être minoritaire dans une société illiquide ou non cotée se traduit par des décotes plus élevées que par le passé. de façon symétrique, les primes de contrôle constatées récemment lors d'opérations boursières sont facialement plus élevées que les moyennes historiques proches de 25%.
      Bonne continuation

  • Sophie a écrit

    Cher Professeur,
    La crise economique et financiere ayant sensiblement modifie les perspectives de croissance en Europe occidentale, quel taux de croissance infini vous parait-il desormais le plus adapte lors d une valorisation DCF?
    Merci d avance

    • Chère Sophie,

      Le taux de croissance à l'infini qu'il convient d'utiliser dans un DCF ne doit pas être supérieur au taux de croissance anticipé par les économistes dans la zone géographique de référence de l'entreprise. Pour la zone euro, ce taux est compris entre 0,5 et 1% en nominal.

  • Franck a écrit

    Bonjour Monsieur,

    Je suis lecteur de la première édition de votre ouvrage. Je dois évaluer l'actif économique de plusieurs filiales étrangères opérant à 100% sur un marché local, en devise locale. J'ai à ma disposition un business plan correspondant à un scenario "nominal". Pour faire l'évaluation, je dois déterminer un taux d'actualisation et faire des variantes pondérées du scenario. Pourriez vous m'indiquer quelques risques doivent être couverts dans les scenarios et quelques sont ceux pris en compte par le processus d'actualisation (beta et prime de risque) ? Puis-je appliquer un béta "secteur" déterminé au niveau mondial à chacune des entités ? Enfin, la prime de risque étant volatile (site Vernimmen.net), dois je prendre une valeur moyenne historique (4.8% par ex) ou une valeur ponctuelle (6% ???) ?
    Merci de votre aide et pour votre ouvrage.
    FP

    • Merci de votre mail et pardon de mon retard lié à la trève des confiseurs !
      Les variantes opérationnelles que vous devez utiliser correspondent aux principaux risques que vous avez identifiés sur le business plan qui vous a été remis : risque d'une moindre croissance, d'une croissance moins rentable, d'un surcroit d'investissement. Devise locale, taux sans risque local et prime de risque locale, ce qui peut être difficile à trouver. Pour cette raison les praticiens convertissent les flux en euro et ajustent le taux sans risque de référence euro d'un spread souverain(écart entre le taux de rendement d'une obligation émise par le pays de la filliale et celui d'une obligation à long terme de la zone euro) qui mesure le risque pays lié à l'économie locale. Vous pouvez appliquer un beta sectoriel identique car il représente la sensibilité au risque systématique, dont on peut penser qu'elle est homogène d'un pays à l'autre en économie ouverte. La prime de risque doit être la dernière prime disponible pour être cohérent avec les flux utilisés dans le plan d'affaires qui sont liés à l'état de l'économie.
      Bonne continuation et meilleurs voeux

  • Isabelle a écrit

    Comment couvrir le risque de change dans des operations de fusions acquisitions? Y a t-il des risques de changes?

    • Bonjour,

      Il y a deux solutions en fonction de la stratégie de l'entreprise vis à vis du risque de change patrimonial c'est à dire sur le bilan de l'entreprise

      Cas n°1: La société ne couvre pas son risque de change patrimonial, considérant qu'il est intégré au risque de projet (c'est la majorité des sociétés)
      Cas n°2: la société couvre son risque de change patrimonial en finançant ses acquisitions par de la dette dans la même devise ou par des dérivés

      Une solution plus élégante consiste à s'endetter synthétiquement en devises via un endettement en EUR swappé en devises au jour du paiement.

      Comptablement, dans le cas n°1, les gains ou pertes sur positions patrimoniales ne passent pas par le compte de résullat.
      Dans le cas n°2, la société peut invoquer la comptabilité de couverture pour faire passer les plus ou moins values par le compte de résultat qui sera neutralisé par les pertes ou gains symétriques de la couverture, ceux ci passant toujours par le compte de résultat.

      Bonne continuation !

  • Elias a écrit

    Monsieur;
    Ma question porte sur la prime de contrôle en fusion acquisition. La notion:la prime de contrôle est toujours entre 20% et 30% de la valeur me parait incoherente. Pour moi, cette prime pourrait être plus importante pour les entreprises mal gérées et peu importante pour des entreprises bien gérées.QUE PENSEZ-VOUS?
    Je vous remercie pour votre aide
    Bien cordialement

    • Merci de votre question intéressante.

      Est il légitime de payer 20 ou 30% plus cher pour prendre le contrôle d'une entreprise mal gérée et qui perd de l'argent et dans laquelle il faut financer un plan de restructuration ? A contrario une entreprise bien gérée sera généralement bien valorisée par les marchés financiers mais lorsque les synergies attendues sont très importantes, ajouter 20 ou 30% de plus sur le prix permet de préempter l'actif rapidement et de mettre en oeuvre ces synergies si l'état du marché est favorable. Certes cela suppose que l'acquéreur sera à même non seulement de délivrer le business plan initial mais également de l'améliorer des synergies attendues.
      Je crois qu'il est difficile d'établir un lien direct entre le niveau de prime de controle et la rentabilité de l'entreprise au moment du deal tant chaque cas est particulier.
      Le lien réside dans la valeur actuelle des synergies attendues dont une partie est rétrocédée aux vendeurs pour les inciter à céder leurs titres à l'acquéreur.

      Bonne continuation

  • dan a écrit

    Bonjour Franck,

    Je suis extrêmement intéressé de connaitre votre opinion sur l’importance et le rôle des systèmes ‘d’informations au sein des différentes opérations de fusion-acquisition, en due-diligence et post-deal ?
    Comme retour d’expérience de votre part, - Est-que les directions générales (et/ou le conseil d’administration), dans différentes secteurs d’activité, intègre dans la phase de due-diligence les systèmes d’information ?
    Merci !

    • Bonjour

      C'est une bonne question. En pratique, je dois dire que peu de temps et de moyens humains ou financiers sont consacrés à ce sujet en due diligence. Cependant, dans le domaine des institutions financières (banques, assurances), ce domaine fait partie des points de sensibilité des due diligence, notamment pour le passage en Bale II sur la mesure des risques opérationnels. En post deal, ce sujet est souvent bien suivi car les systèmes d'information doivent pouvoir se parler rapidement sinon le rapprochement a toute chance d'être un échec !

      Bonne continuation

  • Philippe a écrit

    Bonjour Franck,
    Ma dernière question portait sur le coût du capital dans le textile que j'ai finalement évalué à 10% (avant calcul du CMPC). Néanmoins, je me rend compte que dans ce secteur où l'accés au crédit est difficile (même hors crise), certaines entreprises n'ont pas d'endettement et même une trésorerie positive. Dans ce cas, peut on dire que le CMPC est égal au coût des fonds propres (10%), car il me semble qu'il serait possible de rendre l'excédent de trésorerie aux actionnaires pour optimiser l'actif économique. Autrement dit, cette trésorerie aurait un coût caché.
    En restituant la trésorerie aux actionnaires, on peut améliorer la rentabilité économique, et si en plus on utilise judicieusement l'effet levier de la dette on arrive à un ROCE supérieur au CMPC.
    Merci par avance pour votre aide.

    • Philippe,

      Non seulement, selon votre analyse, le wacc est égal au cout des capitaux propres mais on peut même considérer que le cash structurel qui figure au bilan est tel que les actionnaires acceptent une rémunération moins élevée que celle qu'ils auraient légitiment exigée compte tenu du risque de l'actif économique en l'absence de cash structurel. Cependant dans le cas du secteur textile qui présente un risque opérationnel élevé, on peut comprendre que le cash au bilan constitue un choix prudent de la part des actionnaires et j'aurais tendance à négliger cet effet en prenant wacc=kcp. 10% me parait un peu faible dans les conditions actuelles de marché.
      Bonne continuation

  • SINNESAEL a écrit

    Bonjour Franck,

    Au regard de cette équation concernant le coût du capital : Kf + Beta x ( Km - Kf) , quel serait selon vous la meilleure hypothèse pour établir un coût du capital dans l'industrie textile ?

    Je n'inclus pas la distribution mais simplement les étapes en amont (hors récolte de la matière première) soit : Filature, tissage, bonneterie,ennoblissement.

    Il est difficile de trouver des informations sur le sujet car ce secteur n'a quasiment pas accés au marché boursier.

    J'avais pensé prendre un taux sans risque (Kf) de 4% , un risque de marché (Km) autour de 10% et un Beta de 1,2 car l'activité est risquée.

    Dans cette hyptothèse on obtiendrait un coût du capital autour de 11%. Qu'en pensez vous ?

    Je vous remercie par avance pour votre aide.

    Bien cordialement

    • Dans les conditions de marché actuelles, et en l'absence d'endettement, votre 11% n'est pas choquant mais je vous rappelle que,selon la théorie financière, le wacc doit rémunérer la sensibilité au risque systématique (conjoncture, devises, matière première...) et non le risque intrinsèque qui doit être appréhendé par l'utilisation de scénarios dans les flux, notamment dans le DCF.
      (cf p122 de la 2nde édition de Fusions Acquisitions)
      Enfin je vous signale que le groupe Chargeurs constitue un comparable intéressant notamment pour le calcul du ß.

      Bonne continuation

  • gregory a écrit

    Bonjour,

    Les RMBS sont-ils en tant que tel des actifs toxiques ?

    Merci

    • Il s'agit de tranches senior de financement de véhicules de titrisation de crédit immobilier censées resister à un taux de défaut important et des scénarios de stress.
      Selon la nature du sous-jacent (localisation géographique, type d'actifs financés, niveau de risque du crédit immobilier), un RMBS peut néamoins présenter un niveau de risque important dans un bilan bancaire. La valeur de marché de ces actifs a considérablement diminué depuis la crise des sub-prime notamment du fait d'une quasi absence de liquidité.

  • Philippe a écrit

    Bonjour Franck,

    Actuellement étudiant en Mastère GEFI HEC, j’ai pu suivre vos cours lors du premier et du dernier module.

    Je dois réaliser une thèse professionnelle à soutenir fin avril. J’ai opté pour la création de valeur dans le textile et plus particulièrement dans le secteur géographique de Roubaix Tourcoing.

    Ma question est essentiellement la suivante et je vous remercie par avance pour votre réponse :

    Que risque à moyen long terme une entreprise qui ne crée pas de valeur (ROCE supérieur au CMPC) ?

    • Bonsoir,
      J'imagine que vous voulez dire ROCE inférieur au Wacc
      Le principal risque d'une entreprise dont la rentabilité est durablement inférieure au wacc est la baisse de sa valorisation à un niveau très inférieur à son actif économique comptable en raison du désintérêt progressif de ses actionnaires (cf Chargeurs). Non contrôlée, elle peut alors être l'objet d'une OPA destinée à vendre l'actif économique par morceaux en s'appropriant la décote.
      Si la société est endettée et que le ROCE devient inférieur au cout de la dette, l'effet de levier joue à l'envers et la société ne dégage plus assez de résultat d'exploitation pour couvrir ses frais financiers dont le taux ne bénéficie plus de l'effet fiscal de l'économie d'impot...
      Bref cette situation n'est pas viable à moyen long-terme !
      Bonne continuation

  • gregory a écrit

    Lorsqu'une entreprise rentable non cotée , dispose d'un fort excédent de trésorerie, mais ne crée pas de valeur pour ses actionnaires, la théorie financière veut qu'on mette en place un rachat d'actions (plus intéressant fiscalement qu un versement de div), or étant non cotée cela n'est pas possible.
    Il reste donc la possibilité de faire un versement de dividende (exceptionnel ou non), or la fiscalité applicable (29% me semble t il), plus l'ISF si ce versement vient gonfler le patrimoine du chef d'entreprise au delà des 770 000 euros, rend finalement la démarche inefficace, et mieux vaut donc en l'absence d'opportunité d'acquisitions conserver cette trésorerie certes fort peu rémunératrice mais néanmoins plus rémunératrice que le cout fiscal que générerait un versement de dividendes, qu'en pensez vous?

    • Le dividende étant imposé à l'IRPP, il est vrai que le versement de dividendes a un cout fiscal pour l'actionnaire. Mais, tout dépend de son cout d'opportunité : s'il dispose d'opportunités d'investissement dont la rentabilité est importante alors il vaut mieux payer de l'impot et les saisir ! Une bonne décision financière doit intégrer son coût fiscal mais la fiscalité ne doit pas prendre le pas sur la finance...
      De façon générale, le cout fiscal est moins lourd lorsque la société est détenue par une société soumise à l'IS. En tant qu'holding animatrice elle pourra en outre bénéficier d'une réduction d'ISF.

  • louis a écrit

    Bonjour,

    une société A imposée à l'IS détient un portefeuille de marques et autres droits de la propriété industrielle. Lesdits droits ont été "produits" par la société A.
    Ladite société souhaite effectuer un apport partiel d'actif à une société B à créer (IS également) car un industriel est prêt à rentrer à ses cotés dans cette 2eme structure fillialisée (A conserve 51% de B), valorisant ledit portefeuille à un tout autre niveau que le simple niveau comptable de A.

    Question : Comment valoriser l'apport de A à B (a priori "apport à l'envers" selon le CNC) autrement qu'à la simple valeur des comptes de A ?
    Sachant que l'actif net de A sera insuffisant pour libérer le capital "à juste valeur", la dérogation du CNC est elle possible pour apporter en valeur réelle les actifs ?

    Merci

    • Votre question est plus comptable que financière et je vous encourage à vous rapprocher d'une expert comptable. Cela dit, si l'apport à B est suivi de l'entrée de l'industriel à un niveau de prix qui valorise les apports à leur valeur de marché, je vois mal le commissaire aux apports ne pas en tenir compte dans ses travaux et donc retenir la valeur de marché pour le premier apport.
      Bonne continuation
      F. CEDDAHA

  • julien a écrit

    Bonjour Monsieur,

    Je m'appelle Julien et je suis un etudiant de Paris 1 la Sorbonne en finance d'entreprise!!
    Cette annee, j'effectue une cesure dans une entreprise " specialisee dans le financement credit bail en australie , a sydney exactement ( je suis stagiaire en tant qu' analyste credit).
    Etant un lecteur de votre ouvrage "Fusions Acquisitions" je me permets de vous adresser ce mail afin de vous poser la question suivante.
    En effet et je ne vais pas vous le cacher , il s'agit d'un des trois sujets au choix pour postuler au Master 225 Ingenierie financiere de Paris Dauphine.
    le sujet est le suivant: " les difficultes de financement des LBO du fait de la crise des subprimes ont-elles un impact sur l'evaluation des cibles?"

    J'y ai deja assez longuement reflechi: voici mes idees :

    - montage des LBO : comment cela fonctionne...
    - defiance des agence de credit avec l'abaissement des notes de rating donc avec un durcissement des conditions de credit pour les fonds de LBO etc.
    - augmentation des taux d'actualisation qui abaisse la net present value.
    -faire un resume de ce qui s'est passe sur le credit crunch depuis juillet 2007

    Serait il possible dans la mesure de vos possibilites de me donner des references sur le sujet , des ouvrages a consulter ( l'anglais n est pas un probleme sachant que je suis a sydney) ou toutes autres sources d'informations?

    Merci de votre comprehesion

    Tres cordialement

    Julien

    Merci infiniment et pardonnez moi pour les accents mais je suis sur un clavier anglo-saxon.

    • Bonjour Julien et bravo pour votre stage à Sidney.
      Le sujet de la corrélation entre la valeur et les spreads de crédit n'est pas nouveau et je vous encourage à lire les travaux de Catherine Lubosinski sur ce sujet qui démontre que les valorisations boursières sont très liées aux spreads de crédit qui sont eux même une mesure de la perception du risque par les créanciers.
      De nombreux investisseurs obligataires d'une société prennent une position inverse sur le marché action de cette même société, les pertes liées à la hausse des spreads étant compensés par les gains sur actions vendues . Pour les LBO (en général non cotés) cet effet existe mais il est moins quantifiable.
      Bon courage dans vos recherches.

  • CHIARA a écrit

    Bonjour monsieur, je suis actuellement en train de lire votre livre pour me préparer à des entretiens de recrutement, et j'aurais aimé avoir la correction des questions qui sont posées à la fin de chaque chapitre. Je ne les ai pas trouvées sur votre site donc serait-il possible de les avoir par mail ou ne sont-elles pas disponibles? Merci d'avance Cordialement Chiara Randazzo

    • Bonsoir 

      Les corrections sont disponibles sur le site  !

      Bonne continuation

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